Dans l'intervalle, Clive avait changé. Plus maigre, il gardait à présent la moustache. Des intempéries inhabituelles pour la saison lui offirent l'opportunité de reporter sa première sortie en public depuis sa "disparition". Cependant, la perspective de devoir démentir tous ceux qu'il connaissait sur la tragique méprise du journal le hantait et le plongeait dans la consternation. |
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| Le temps ne s'arrange pas, on dirait... Tant mieux... | |
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La tempête finit par se calmer. Un matin, le téléphone sonna. Clive décrocha machinalement, et regretta aussitôt ce geste: Qu'irait-il dire à celui ou celle qui l'entendrait, le croyant mort ? Peu adepte des situations nouvelles et des nécessités d'improviser, Clive resta de longues secondes sans voix, tout comme son interlocuteur. |
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| Personne ne parle à l'autre bout du fil... Comme c'est étrange. | |
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Le silence interminable envahissait le cerveau de Clive, et le portait d'autant plus à rester muet, vide labyrinthique dans lequel il était à la fois effrayant et rassurant de se perdre, parce que les conséquences restaient justement inconnues. |
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